Il existe 48 sexes
J’ai remarqué quelque chose : la question de l’égalité des genres est d’actualité dans notre société et est devenue très sensible. Avec elle, le débat sur les sexes, les orientations sexuelles, etc.
Autant de choses qui touchent à notre identité et notre intimité mais qui sont débattues sur la place publique, souvent par des gens mal renseignés (ou là là l’article est sérieux ce mois-ci ! Oui).
Ces questions, certain.e.s en font un combat, une mission de vie. D’autres s’en tapent la vulve (ou toute autre partie génitale).
Du coup, je me pose des questions : qu’en dit la science ?
Je pourrais t’en parler des heures, de ce sujet, mais je te partage ici 2 informations utiles :
1. Utiliser l’écriture inclusive aide réellement à lutter pour l’égalité des genres.
2. Il n’existe pas 2 sexes, médicalement parlant, mais 48. Mâle, femelle et 46 intersexes reconnus par la science (j’insiste).
C’est ouf non?
Un outil de compréhension : Majorité opprimée
Il y a quelques mois, lors d’un souper entre ami.e.s, le conjoint d’une pote a soulevé la question de la véracité du patriarcat. Il mettait en doute les fondements des combats féministes car “des hommes aussi se font agresser en rue”. La naïveté et l’ignorance de ce gars sur le sujet montrent bien qu’il faut encore éduquer et sensibiliser. Les mecs, les meufs, les 46 autres aussi.
En 2010, l’artiste Eléonore Pourriat a réalisé le court-métrage “Majorité opprimée”. Il permet de comprendre beaucoup de choses, si on ne les a pas encore intégrées. Par exemple que le patriarcat, ce n’est pas juste se faire agresser dans la rue. Vidéo à mettre devant tous les yeux.
Le conseil du mois : comprendre la grammaire inclusive
Comment respecter le genre des autres (et faire respecter le mien, merde!)?
C’est sûr, en français, il n’y a pas 48 pronoms pour désigner chacun.e, et heureusement. C’est une langue déjà assez bordélique comme ça, surtout pour les allophones qui l’apprennent, crois-moi.
Et puis, il n’est pas évidement, quand on rencontre quelqun.e par exemple, de demander “Au fait, comment je dois te genrer?”. Dans une conversation professionnelle, ça le fait moyen. Quoique…
Bref, tout ça pour dire qu’il existe un signal que tu peux utiliser et qui serait comme un badge disant “Je ne veux pas te mégenrer et je respecte ton identité intime sans te poser des questions dessus” : la grammaire inclusive !
J’entends souvent que ce n’est pas avec ça qu’on va combattre en faveur du féminisme, et bien si. Et tout ça, je te l’explique dans un webinaire gratuit que je donne régulièrement.
Contacte-moi pour recevoir les prochaines dates par email !
